Vous postulez en master ? Comment faire pour sortir du lot

ADAPTEZ VOTRE DOSSIER AU MASTER VISÉ

Première étape incontournable de l’admission : votre dossier de candidature doit être adapté au master visé. Un travail qui demande du temps (d’où la nécessité de ne pas multiplier les candidatures…), mais qui portera ses fruits auprès des ­responsables pédagogiques.

Les étudiants issus d’une licence affiliée, voire de la même université, partent avec une petite longueur d’avance car les enseignants connaissent la qualité et le contenu des cours. Mais un bon dossier peut compenser ce léger handicap.

Que ce soit à travers la lettre de motivation ou votre CV, mettez en avant tous les acquis et expériences qui sont en lien direct avec le master visé et évitez les poncifs personnels et autres formules toutes faites. Dire que vous aimez le rugby n’intéressera pas forcément l’enseignant chargé de la sélection.

Par ailleurs, prenez le temps de soigner votre expression écrite, même si la formation choisie n’est pas littéraire : un style de qualité et une orthographe irréprochable peuvent faire la différence.

PRÉSENTEZ VOTRE CURSUS EN DÉTAIL

Envoyer une lettre de motivation standard qui ne fait jamais allusion au cursus est une erreur. En effet, les responsables veulent justement savoir pourquoi vous souhaitez intégrer leur formation et quelles sont vos ambitions.

Dans votre CV, détaillez avec précision toutes vos formations. Cette grille de lecture permettra aux responsables d’identifier très vite vos compétences et de vérifier que vous disposez d’une base solide de connaissances. Le relevé de notes viendra compléter ces informations. La majorité des universitaires regarde avant tout les notes des matières présentes dans le master. Lors de la sélection, les bases théoriques doivent être parfaitement acquises. Enfin, les masters les plus cotés exigeront certainement une mention bien ou très bien de la part des candidats.

L’EXPÉRIENCE : VOTRE ATOUT PRINCIPAL

Autre point qui doit être valorisé dans le dossier : l’expérience, qu’il s’agisse de stages, de projets pédagogiques, voire de bénévolat. Les missions volontaires en France ou à l’étranger attestent d’une grande ouverture d’esprit et d’une motivation certaine. Ce critère joue un rôle très important dans le choix des dossiers et permet de mettre en lumière des candidatures moins linéaires, plus atypiques. Un étudiant qui opère un virage à 180 degrés, mais dont le projet est cohérent et bien expliqué dans sa lettre de motivation, a toutes les chances d’être admis.

Le dossier de candidature peut être complété par un autre élément très apprécié : la lettre de recommandation d’un ancien enseignant ou d’un tuteur de stage. Une ou deux suffisent, ne multipliez pas l’exercice. Certaines universités proposent des fiches préremplies à remettre aux enseignants. Préférez la lettre plus personnelle. Cet élément se transforme en vrai plus lorsque, notamment, le professeur jouit d’une bonne réputation dans le domaine d’enseignement du master visé.

Par ailleurs, si votre dossier est retenu, vous pourrez être convoqué à un entretien. Cette phase n’est pas systématique. Elle est néanmoins privilégiée pour les cursus plus sélectifs. Le dossier, dans un premier temps, permet d’estimer la qualité scientifique et le parcours académique des candidats. L’entretien, dans un second temps, va au-delà des compétences techniques. Il s’agit d’observer une personnalité, de juger du dynamisme et de la maturité des étudiants. Ainsi, un très bon candidat “académique”, abonné aux mentions très bien durant tout son parcours, peut être recalé à la suite de l’entretien.

PRÉSENTEZ UN PROJET CONSTRUIT

L’oral est une épreuve au cours de laquelle vous devez démontrer votre personnalité et affirmer vos goûts. Préparez-vous aux questions : “Quels sont les points qui vous attirent dans notre master ?”, “Pourquoi privilégier notre master plutôt qu’un autre ?”, etc. Évitez soigneusement les phrases du type “mon parcours précédent était trop difficile”. Les responsables pédagogiques n’apprécient pas ! L’entretien les aide ainsi à déceler les profils versatiles qui changent d’orientation à la moindre difficulté.

Autre attitude peu constructive : les flatteries. Les responsables de formation ne sont pas dupes. Mettre trop en avant la réputation de l’université peut fonctionner pour certains grands établissements parisiens ou pour certaines formations ciblées et reconnues, mais c’est un argument à manipuler avec précaution.

L’entretien est avant tout l’occasion de présenter de façon claire votre projet : quel est l’intérêt de ce master dans votre plan de carrière (qu’il s’agisse d’un futur emploi ou d’une volonté de poursuivre en thèse) ? Renseignez-vous bien sur la formation, soyez concis, allez à l’essentiel et… restez vous-même !

Source : http://www.letudiant.fr/etudes/3es-cycles-et-masters/franchir-le-cap-de-la-selection-en-master.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *